Le tourisme en Irak : le temps de l'espoir
Le nouveau numéro du magazine Tourisme Islamique (n° 36), paraissant bimensuellement, est comme à l'accoutumée riche en articles et en reportages, avec un axe sur le tourisme en Irak. Walid Abdul Amir Alouan nous y présente la ville d'Uruk, berceau de l'alphabet et capitale du roi mythologique Gilgamesh. Il y décrit les zagora, ces tours et temples merveilleux, ainsi que la demeure de Gilgamesh, d'où il partit à la recherche de l'immortalité.
Il y a aussi un autre article sur l'Irak, de Karen Dabrovsky qui vient de publier (mars 2008) son ouvrage : « L'Irak d'hier et d'aujourd'hui ». Son article dévoile les considérables atouts du tourisme en Irak, et lui prédit la prospérité lors du retour de la paix dans ce pays tourmenté.
Dans ce numéro, on publie un reportage sur les EAU, que vient de visiter Mc Groarty. C'est une oasis de sécurité et pleine d'hôtels luxueux et de cultures diverses. Pour lui, c'est une bonne destination de vacances, offrant un mélange d'Orient et d'Occident, à même de satisfaire tous les goûts, du tourisme de shopping au tourisme d'aventures du désert.
S'agissant su tourisme au Yémen et des moyens de son encouragement, le ministre du tourisme yéménite, Nabil Hassan Al Faqih, a déclaré au représentant de ITM, K. Al-Dhababi, que le pays a besoin d'une stratégie nationale globale et qu'il s'oriente vers la participation dans les expositions internationales de tourisme.
Ouarzazate, la perle du sud marocain, est connue par sa quiétude et sa tranquillité, mais aussi par son festival Ahwach des danses traditionnelles, qui s'est tenu la mi-avril et qui a transformé les boulevards de la ville en une fête joyeuse, aux chaudes couleurs musicales et de danses amazighs. Nour-eddine Saoudi a assisté aux spectacles des troupes populaires et en présente un reportage vivant.
Pour sa part, Ian Stalker présente la campagne de communication effectuée par l'Office de tourisme jordanien au Canada et aux Etats-Unis, en tant que destination touristique à part entière, et non comme escale vers l'Egypte ou d'autres pays de la région. Un accent particulier y fut mis sur le tourisme du désert et sur le tourisme religieux.
Dans la lignée de ses articles sur le Pakistan, Zubair Tahir décrit dans ce numéro les merveilles des tombes mongoles, notamment celle du roi Jahangir à Lahore.
Quant à Habeeb Salloum, il a visité la ville de Mérida que les conquistadors espagnols fondirent en 1542 sur les ruines d'une ville maya. Même si elle paraît plus européenne que les autres villes mexicaines, Mérida reste emplie des descendants mayas et de leur culture distinguée. A noter que l'architecture des anciennes constructions porte la marque de l'empreinte andalouse.
Dominick Merle nous décrit un célèbre hôtel de la capitale malaisienne Kuala lumpur mitoyen d'une prison, fermée puis rouverte. Les fenêtres de l'hôtel donnent sur la cour de la prison et ses cellules. Il y a un parallélisme original entre la vie de l'hôtel et celle de la prison.
Rome est un vaste musée à ciel ouvert. Le Dr. Kadhem Shamhoud l'a visitée et nous décrit le Colisée, où furent livrés les premiers Chrétiens aux lions ; les églises, les cathédrales, et le Vatican, capitale du monde catholique. Mais, il a constaté que Rome vit encore au passé, abritant les gloires de l'empire qui a conquis la moitié du monde, et ne dispose pas de construction modernes rivalisant avec les anciennes.
Dans sa rubrique habituelle, Perspectives du tourisme islamique, l'éditeur A-S. Shakiry, a traité encore une fois du thème du « tourisme religieux », le qualifiant de « tourisme de la paix », et soulignant son importance pour la situation politique mondiale et pour les économies des pays musulmans. Il en donne l'exemple avec les bienfaits du Hadj (pèlerinage à La Mecque), qui est le plus grand et le plus ancien modèle du tourisme de la paix. Il a demandé aux responsables de donner la priorité au tourisme religieux, aux mosquées, aux mausolées des prophètes, et des saints, notamment à ceux d'Ahl al Bayt. Leur visite devant être une inspiration des valeurs de l'unité, de la sécurité et de la paix, et un rempart contre la division et les disputes.
Le rédacteur en chef, le Dr. Abdul Rahim Hassan, a évoqué dans son éditorial le penseur et critique académique palestino-américain, Edouard Said, en commémoration du cinquième anniversaire de sa disparition. Il a souligné que le débat se focalisait, avant la parution de son livre « L'Orientalisme », sur l'attitude à l'égard de l'Islam et de la société arabe ; ne prenant pas en compte les témoignages des voyageurs, des romanciers, des peintres et des officiers de l'administration coloniale responsable du l'Orient. E. Said a changé tout cela en analysant les relations du pouvoir qui déterminaient la vision de l'Occident à l'égard de l'Orient dans de nombreux domaines.
Cela a coïncidé avec l'exposition « Tentation d'Orient : peintures d'orientalistes britanniques », organisée jusqu'à août au musée Tate- British. C'est l'événement culturel et touristique de Londres cet été. L'exposition présente plus de 110 tableaux des quatre coins du monde, dont ceux de William Holman Hant, Richard Dad, Lord Lighton et John Frederik Lewis.
Le magazine a participé à de nombreuses expositions internationales, dont le Marché du voyage arabe de Dubaï et l'exposition du tourisme interne syrien, où il fut représenté par Moataz Othman ; ainsi que dans EMEX de Frankfort et le Marché allemand du voyage, où il fut représenté par Armen Guelmer.
Le magazine Tourisme Islamique est publié en 5 langues, anglais, français, espagnol, allemand et arabe. Sur son site web (http://www.islamictourism.com/), il y a des bulletins d'information dans les cinq langues précitées, et on peut consulter les articles du magazine gratuitement. Vos commentaires seront toujours les bienvenus et seront traités avec beaucoup d'intérêt. Prière de nous les envoyer à post@islamictourism.com.
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