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Ramadan à Bagdad : sacralité et héritage en symbiose

 

Bagdad – Walid Abdelamir Alouane

Photos – Sayf El Melh

 

L’un des bienfaits que les Irakiens ont pu tirer peut être des guerres  qu’ils ont été amenés, malgré eux, à faire depuis les années 80 du siècle précédent, est le renforcement de leur attachement à leur religion et à leur considérable héritage populaire. Ces dures années n’ont que faiblement affecté leur célébration du mois sacré du ramadan, qui se caractérise pour eux par des festivités et des traditions qu’o ne trouve nulle part ailleurs, malgré la multiplicité des composantes du peuple irakien et de ses doctrines religieuses. Il est paradoxal de constater que, dans certaines régions du sud de l’Irak, les Sabéens , qui vivent côte à côte avec les Musulmans, célèbrent eux aussi le mois du ramadan.

Ce mois sacré a une connotation et une odeur qu’on sent déjà au mois de chaabane qui le précède. La perception de la lune (le croisant) annonçant le début de ce mois est nécessaire pour en connaître la fin et un prélude pour le mois de ramadan. Les préparatifs pour ce mois commencent dès les dix derniers jours de chaabane. Les marchés regorgent de produits alimentaires spécifiques à ce mois. Les rues sont bondés de gens qui font leurs achats, particulièrement les denrées pour les jus, tels « kamar eddine Â», sorte de couches d’abricot asséché, importé souvent de Syrie, et les dates de l’Inde. Sont aussi prisés les lentilles, la vermicelle et les épices nécessaires pour les plats du ramadan.

 

Dernier jour de chaabane

Souvent, les Irakiens jeûnent en ce jour du fait de ses bienfaits, puisque le prophète Mohammed (le salut de Dieu soit sur lui) a dit : « celui qui jeûne le dernier jour de chaabane, c’est comme s’il a jeûné tout le mois de chaabane Â». c’est aussi une certaine façon de se préparer à accueillir le mois béni de ramadan. Après la rupture du jeûne, un certain nombre de gens affluent vers les mosquées pour observer le croissant du ramadan ; même si le début de ce mois sacré est annoncé par les médias. Les villes sont illuminés et ornées  et les familles sortent pour déguster certains gâteaux spécifiques à ce mois, tels « zellabiya Â» et « baqlawa Â», à base de farine, qu’on trouve chez la plupart des pâtissiers. Les marchands ambulants se répandent sur les trottoirs, offrant eux aussi des gâteaux. Dès l’annonce de la vue du croissant de ramadan, on entend du haut des minarets : « Allah Akbar Â» (Dieu est grand) et « Bienvenue au mois de ramadan, mois du bien et de la prospérité Â».

 

Tambours du ramadan

Même, si aucune maison ne manque de montre à réveil, plusieurs gens de Bagdad comptent toujours sur le son du tambour qui annonce traditionnellement le moment du « shour Â» (dernier repas avant le jeûne, juste avant le lever du soleil). Ces tambours, se répartissent sur les quartiers pour éveiller les gens avec un instrument appelé en Irak « dammam Â», un grand tambour. Les mosquées aussi annoncent le moment du « shour Â». Les familles se réveillent pour prendre ce dernier repas, y compris les enfants qui n’ont pas l’obligation de jeûner. Idée de les faire profiter des nuits agréables du ramadan et de les initier à cette tradition louable. Le « shour Â» est souvent un repas léger, car il faut se rendormir après sa consommation. Juste avant le lever du jour, le muezzin annonce : « buvez rapidement l’eau avant la venue du matin ; buvez, c’est encore de l’eau permise Â» ; et après un petit moment, « abstenez vous, abstenez vous, que Dieu vous garde Â».

Au cours du jour, personne ne peut déclarer publiquement qu’il ne jeûne pas, même les vieux et les malades observent les rituels islamiques. Dans la capitale, la plupart des restaurants ferment jusqu’au coucher du soleil. Un nombre limité d’entre eux est autorisé à ouvrir le jour, à condition de mettre des paravents pour cacher les personnes qui y mangent ; en guise   de respect aux jeûneurs et de la sacralité de ce mois.

Contrairement  à la pratique des pays du Golfe, où les établissement publics ne travaillent pratiquement pas le jour, en Irak l’activité suit normalement son cours, avec une réduction des heures de travail de deux heures en moyenne au début et à la fin de la journée, afin de prendre en compte les conditions des jeûneurs.

Juste avant l’appel à la prière du « maghrib Â» (coucher de soleil) et le tir de canon annonçant le « ftour Â» (rupture du jeûne), les maîtresses de maison s’activent à préparer la table du « ftour Â», habituellement riche en divers aliments. On y trouve en premier lieu les dattes omniprésentes, sous différentes formes, fraîches, sèches ou douces, dont les plus prisées sont les dattes appelées « el berhi Â» considérées comme les meilleures de l’Irak, provenant de Bassora. Quant à ceux qui préfèrent effectuer leur prière du « maghrib Â» à la mosquée, ils bénéficient du lait et des dattes offerts par les responsables des mosquées ou par les habitants locaux en tant que geste de bienfaisance ou de repentir.

Après le repas, la vie reprend avec une dynamique particulière. Des familles entières affluent vers les mosquées et les mausolées. A Bagdad, il y a le mausolée de l’Imam Moussa Al Kadhim et son petit fils Mohamed al Jawad (D.S), dans la Kadhimiya, et dans la zone Bab Cheikh, il y a le mausolée du saint Abdelkader Al Kilani (D.B) où sont organisées des séances de citation, ainsi que le mausolée le grand imam Abou Hounayfa (D.B). Souvent, les familles prennent leur « ftour Â» du vendredi dans ses saints lieux. Dans certaines mosquées se tiennent les « tarawih Â» (prières facultatives après la prière du « acahaa Â» - diner) et dans d’autres des assemblée de prédication et de conseils tout au long du mois de ramadan. Les autres villes irakiennes qui ont des mausolées saints connaissent les mêmes rituels.

 

Le jeu du « mhibass Â»

Le jeu du « mhibass Â» est sans doute le seul jeu pratiqué seulement au ramadan et qui imprègne les soirées de ce mois sacré d’une ambiance de gaieté. Le « mhibass Â» est le diminutif de « mihbassa Â» qui signifie la bague. Ce jeu  consiste  en une compétition entre eux équipes , « jamaa Â» ou « jawqa Â», souvent représentant des quartiers. Le rôle du chef d’équipe est déterminant dans la victoire. Chaque équipe est composée de plus de 50 membres, entre la main de l’un d’entre eux est cachée la bague . L’équipe adverse devant découvrir qui détient cette bague, suivant son chef ou la personne que celui-ci désigne. A chaque échec, l’équipe adverse gagne un point jusqu’au nombre de points convenu, qui est habituellement de 30 points. Parfois, le jour se lève sans que la partie ne soit terminée. Elle se poursuit le jour suivant.

Ce jeu est fondé sur la perspicacité et l’observation, ainsi que sur la solidité des nerfs de celui qui a la bague et sur sa capacité à ne pas se trahir. A la fin da la partie, on distribue des gâteaux à tous les joueurs et au public, dans un climat de joie qui gagne aussi l’équipe perdante. « Al fadl Â» et « Kadhimiya Â» sont les deux équipes les plus populaires de Bagdad. Ce jeu a contribué à renforcer les liens de confiance, d’amitié, de communication, d’échanges de biens et de convivialité entre les joueurs des différents quartiers des villes qui représentent toutes les couches sociales, les grands comme les jeunes.

 

Des soirées à sacralité particulière

La nuit du 17 ramadan, date de la grande bataille de Badr, a une sacralité particulière chez les Irakiens ; car les Musulmans y avaient réalisé leur première victoire sur les impies. Des festivités spéciales y sont organisées, où les orateurs mettent en valeur l’importance de cette bataille qui a été un tournant historique pour les Musulmans. Les nuits du  19, 20 et 21 ramadan sont les plus tristes, car au cours desquelles l’Imam Ali (D.S) a été blessé et est décédé. Des assemblées de deuil sont organisées dans les mosquées et dans les maisons à Bagdad et dans les provinces du centre et du sud. Les orateurs rappellent l’impact de cette lourde perte pour les Musulmans et des plats sont distribués aux voisins et aux nécessiteux.

Quant à « laylat al kadr Â» (nuit du destin) qui est « mieux que mille mois Â», elle est marquée par le fait que les mosquées et les mausolées restent ouverts jusqu’au lever du soleil et accueillent un grand nombre de croyants qui la célèbrent par des prières, par la lecture du Coran et par  des implorations. De même, les familles se regroupent pour célébrer cette nuit sacrée. Le dernier vendredi du ramadan, appelé « vendredi orphelin Â», est particulièrement apprécié par les Irakiens qui y distribuent l’aumône et les aliments aux pauvres.

 

Qu’est ce que « al majina Â»

Les enfants ont eux aussi leur part dans les festivités de ce mois sacré du ramadan. Après le « ftour Â», ils sortent dans leur quartier en chantant :

 Â« majina ya majina      hol al kiss wa antina”  (majina , majina   ouvre le sac et donne nous).

Après cela, ils chantent :

« Dieu  préserve le chef de famille Amen au nom de dieu et Ismail  Amen Â».

Puis, ils répètent les noms qu’ils connaissent parmi les membres de ces familles. Si ceux-ci  tardent à leur donner de l’argent ou des bonbons ou gâteaux, ils tonnent : « Habitants des terrasses ! Allez- vous nous donner quelque chose ou nous partons ? Â»

Et souvent ils reçoivent quelques pièces de monnaie ou des friandises.

 

Les derniers jours du ramadan

La dernière semaine du ramadan, les boutiques d’habits et chaussures connaissent une grande activité. Les familles veillent à acheter à leurs enfants des habits neufs. Les coiffeurs connaissent aussi un grand afflux des irakiens qui se préparent pour le jour de la fête. La plupart des familles préparent « al kallija Â», un gâteau spécial pour la fête à base de farine et d’huile farci d’amendes ou de dattes mélangé au sucre. Les familles le présentent à leurs hôtes à « Aid el Fitr Â»( fête de la fin du ramadan).

Le dernier jour du ramadan, certains montent à leur terrasse pour observer le croissant du mois de chawal ; d’autres sont rivés sur leur radio ou télévision à l’affût de l’annonce de la vue du croissant. Si cela se confirme, les mosquées diffusent l’habituel appel : « au revoir ramadan, au revoir, mois d’obéissance et de miséricorde Â».

Avant  de dormir, les jeûneurs prennent le « shour de l’orphelin Â».

La célébration de ce mois est peut être la même pour tous les Irakiens ; mais il y a des différences de degré suivant la situation économique et sociale des gens et des familles.

On ne sait pas comment va être le mois du jeûne cette année, au milieu des explosions incessantes, des voitures piégées, des bombardements de toute part, sans que les forces de la coalition sachent leurs origines.

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