L’équipe du CEFIR (Centre d’études et de formation interculturel rencontre) , sous la direction de Mme. Annie Bequet a tenu, le 22 novembre àl¹agence de développement social àFès une réunion de travail pour finaliser la proposition de cofinancement des projets de développement des organisations françaises et marocaines dans le cadre du Programme Concerté Maroc II (PCM II). Le projet concerne la région Fès-Boulman et la région Meknes-Tafilalet. Le coût proposé s¹élève à300.000 euro. Sa durée s¹étale sur 3 ans. Ses objectifs globaux sont cités dans le formulaire comme suit :
- Accompagner la jeunesse marocaine du Moyen Atlas et la région de Doukala-Abda dans ses projets de développement rural local ;
- Consolider et structurer un travail de réseau, outil de concertation, entre jeunes des associations dans le territoire du Moyen Atlas et dans la région du Doukala-Abda des jeunes se voulant acteurs du développement de leur territoire ;
- Favoriser et accompagner la création d¹AGR dans le moyen atlas et dans la région du Doukala-Abda dans un esprit d¹économie sociale et solidaire.
Les partenaires locaux du projet sont :
- L¹Agence du Développement Social de Fes-Boulman, Meknes-Tafilalet et Doukala-Abda ;
- Le Secrétariat d¹Etat au Développement Rural ;
- ANAPEC de Fes-Boulman, Doukala-Abda et Meknes Tafilalet.
A signaler que le projet ficelé est le résultat des efforts fournis depuis des années par l¹équipe de CEFIR, et notamment sa directrice Annie Bequet.
Un diagnostique d¹envergure est réalisé grâce àla pertinence de la démarche et l¹approche adoptée par l¹organisation du chef de file ainsi que l¹ambition affichée par les associations marocaines (Demandeurs).
Le projet est justifié àdivers titres. On peut citer :
- Il vise àcréer une dynamique associative Franco-marocaine, en concertation avec les acteurs locaux, qui permettra aux jeunes de moins de 30 ans de mieux appréhender les opportunités du développement dans le domaine du tourisme rural et de l¹artisanat ;
- Ce développement est perçu dans un esprit d¹économie sociale et solidaire ;
- Il favorise un réel échange intergénérationnel entre les membres des associations du réseau constitué ;
- Le CEFIR souhaite être un moteur de transfert de bonnes pratiques, et comme réponse aux difficultés récurrentes des coopératives d¹artisanat implantées dans le rural.
Concernant l¹identification des besoins et contraintes des associations, l¹équipe du CEFIR a recensé plusieurs entraves au tissu associatif. Celles-ci travaillent d¹une façon isolée, avec des moyens financiers réduits, souffrant du manque de formation et bénéficiant d¹une reconnaissance très faible de leurs actions de la part des autorités et pouvoirs publics. Il en résulte une perte de motivation et par conséquent une perte d¹efficacité dans le travail mené.
Enfin, le cadre logique du projet insiste sur les indicateurs clés suivants :
- Constater un dynamisme des associations rurales et un renouvellement des cadres ;
- Assister àla création d¹une structures qui gérera et pérennisera le réseau constitué.
Les hypothèses de base visent àpréciser les facteurs et conditions hors de la responsabilité du bénéficiaire nécessaires pour atteindre cet objectif :
- Le tourisme rural continue àêtre comme une priorité dans le développement du tourisme ;
- L¹économie sociale et solidaire continue àêtre considérée comme une bonne réponse pour le développement économique et humain ;
- La promotion des AGR par le ministère du tourisme ;
- L¹implication des pouvoirs publics dans le suivi et le financement des actions développées par les associations et coopératives.
A noter que les associations de Fès et Meknès qui ont adhéré au réseau ont signé les documents nécessaires qui les engagent àmettre a contribution leur savoir-faire et leur participation effective afin de faire réussir le projet dans toutes ses dimensions. |