Le marché touristique international devient, d’une année àl’autre, plus concurrentiel et plus exigeant. Pour y résister et bien s’imposer, il est nécessaire de s’entourer d’une logique de performance et de compétitivité hautement fiable. Une telle logique devrait reposer sur des approches et des méthodes commerciales toujours prospectives. D’ailleurs, M. Abderrahim Zouari, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, estime lors d’un colloque sur les «Marchés touristiques russe et chinois : réalités et perspectives», tenu la semaine dernière àTunis, que pour «être compétitif, il faut trouver régulièrement de nouvelles formules de commercialisation».
M. Wahid Brahim, directeur général de l’Ontt, observe dans ce même contexte que «la performance touristique a besoin d’une base commerciale qui implique une diversification totale de marchés et une recherche permanente de nouveaux produits».A ce niveau, l’on pense que les marchés touristiques russe et chinois offrent de larges perspectives pour le tourisme tunisien.
En effet, selon une étude de l’Ontt, 20 millions de Russes partent annuellement en vacances (8 millions àl’étranger).
Concernant la Chine, premier pays asiatique émetteur de touristes, les perspectives sont très prometteuses. En effet, avec une moyenne de croissance de 8% en 2003 et l’émergence d’une classe moyenne estimée àcent millions de personnes, l’industrie touristique de ce pays est en passe de recevoir un véritable coup d’accélérateur. D’ailleurs, les départs des Chinois àl’étranger ont atteint 39 millions en 2003.
En 2003, la Tunisie a accueilli 1.066 touristes chinois alors que les prévisions pour 2004 tablent sur 2.000 touristes. |