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La vision globale, un moyen de réaliser l’essor du tourisme
En voyant des pays, tels que la Turquie, par exemple, réaliser des bonds dans leur activité touristique, en quelques mois ou en quelques années le nombre de leurs visiteurs a fortement augmenté, on est en droit de se poser des questions. Une approche analytique de telles réalisations peut donner aux planificateurs et aux responsables du secteur du tourisme, une image claire sur les facteurs à même d’accroître le rendement de l’activité touristique, au profit de l’économie nationale, de la société et du mouvement touristique mondial en général. La Turquie, est arrivée à réaliser ces performances à travers des mesures politiques, organisationnelles, techniques, éducatives et de planification qui lui ont permis d’avoir une sage vision globale de promotion de son tourisme. Elle a réussi notamment grâce à la suppression du visa d’entrée pour cinq pays de sa région et à l’introduction de l’art turc dans la promotion touristique du pays et en montrant les diverses régions aux atouts touristiques symbolisant la société et la civilisation turque et ses relations avec le monde arabo-musulman : splendides paysages naturels, palais, sites historiques, quartiers populaires… Elle a réussi également en raison de sa politique modérée qui lui a fait retrouver sa renommée régionale et internationale, en tant qu’Etat souverain et totalement indépendant dans ses décisions. Etat ayant des principes et des valeurs qui veille à les diffuser. Cela a amené les peuples de la région et du monde à porter un regard plein d’amour et de considération sur la Turquie, les encourageant à la visiter pour mieux la connaître. Ces mesures politiques et organisationnelles ont coïncidé avec l’engagement du pays dans une politique de consolidation et de développement de son infrastructure diversifiée confortant l’activité touristique, tels le réseau routier et autoroutier ; les infrastructures maritimes, aéroportuaires ; les hôtels de luxe préservant les valeurs familiales… Cela, parallèlement à la qualification du personnel travaillant dans le secteur du tourisme, et à la diffusion de la prise de conscience de la culture touristique parmi la population locale. L’ensemble de ces facteurs, ont permis d’accueillir convenablement le grand nombre de touristes qui ont visité le pays, en leur offrant tous les services dont ils ont besoins, ainsi que tous les éléments de confort pour leur séjour, sans aucune faille dans l’ensemble de la chaîne touristique du pays. Ainsi, le nombre de visiteurs de la Turquie n’a cessé de progresser. A titre, d’exemple, le taux d’accroissement des visiteurs arabes a atteint cette année 50 % de plus que l’année précédente. Leurs destinations de prédilections furent notamment, les mosquées d’Istanbul et d’autres cités, les célèbres hammams turcs, les stations thermales, les sites historiques, les sites où furent tournés les nouvelles séries turques, et les sites naturel. Les films et les séries turcs diffusés par les chaînes satellitaires, ont joué un grand rôle pour faire connaître et promouvoir la destination touristique turque. En fait, l’accroissement des visiteurs arabes de la Turquie, remonte à 2003 qui a connu pratiquement un doublement de leur nombre par rapport à 2002, suite au refus de la Turquie d’ouvrir son territoire aux forces armées américaines durant la guerre contre l’Irak, et la répercussion de cette décision sur l’image de la Turquie en tant que pays œuvrant pour la paix dans le monde. Le nombre de touristes ayant visité la Turquie l’année dernière a atteint 27 millions, qui ont drainé 30 milliards de dollars. Et il est prévu que ces chiffres vont s’accroître cette année, malgré la crise économique mondiale, qui semble ne pas impacter l’activité touristique de ce pays, en raison de sa sage vision globale, sa politique modérée et ses investissements conséquents et bien ciblés. Par contre, de nombreux pays ont connu une stagnation, voire une régression de leur activité touristique, même s’ils ont réalisé par le passé des bonds touristiques notables. C’est le cas par exemple de l’Egypte, dont le nombre de visiteurs stagne à 10-11 millions, et les recettes à 11 milliards par an, pays qui bénéficie pourtant d’atouts potentiels comparables à ceux de la Turquie. Mais, n’ayant pas su suivre l’air du temps, ni développer l’infrastructure de base pour le tourisme, et ayant gardé un système de visas contraignant, ce pays a vu son tourisme stagner, voire reculer. La carence en matière de planification à long terme, et l’absence d’une vision globale des exigences du développement touristique, ont eu en fait pour conséquence le recul du tourisme dans de nombreux pays, même à un faible degré, mais, cela signale et souligne le dysfonctionnement qu’il faut réparer, notamment au niveau des aéroports, des infrastructures, des critères de sécurité de la route, de la séparation des route piétonnes de celles des véhicules dans les zones touristiques, de l’intérêt pour l’environnement. Ce qu’on a dit à propos de la Turquie et de l’Egypte vaut aussi pour d’autres pats, en tenant compte les facteurs impactant leur activité touristique. Enfin, le tourisme est une locomotive pour le développement des pays ; les bonds touristiques sont souvent suivis de bonds urbanistiques, immobiliers, économiques, et sociaux. Il faut y être attentif et créer le climat propice pour leur essor. Que Dieu nous assiste pour réussir
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