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Printemps arabe et automne du tourisme
Sous la pression des révolutions arabes, ou ce que l’on nomme communément le « Printemps arabe », les régimes arabes ont commencé à tomber, les uns après les autres. Et ce, à un rythme record, inédit dans l’histoire arabe. Des régimes sont ainsi effectivement tombés, d’autres attendent leur heure. Quelque soient les résultats des révolutions dont la flamme s’est éteinte, ou ceux des révolutions en cours, ou de celles à venir inéluctablement, il est sûr que l’ensemble des pays, et non seulement les pays voisins, ont été affectés négativement – ou le seront – par cette effervescence, ne serait-ce que durant une période limitée. Impact, pas seulement aux niveaux idéologique, culturel, ou des alliances militaires stratégiques, mais aussi au niveau des économies nationales, régionales et internationale, à des degrés divers. Elles ont même causé progressivement une nouvelle crise économique mondiale. Nous, en tant que journalistes, nous ne pouvons analyser profondément cette situation, ou verser dans les pronostics économiques. Nous allons plutôt nous limiter à un élément important considéré comme l’un des fondements du développement pour de nombreux pays, à savoir l’industrie touristique qui contribue à drainer les devises vers les trésors de ces pays, où le tourisme, pour certains, est la source principale de ses ressources et de son économie. Les plus affectés en ce sens, ce sont les pays arabes qui sont entrain de faire le ménage et de soigner leurs blessures, en raison des pertes et victimes qui étaient le prix de la réussite de leur révolution ; et aussi en raison du vide politique qu’ils vivent momentanément. Ce qui les empêche d’avoir des relations normales avec le monde, ne pouvant exporter leurs biens comme ils le faisaient auparavant, ni relever le rythme de leurs campagnes de promotion touristique, ni participer aux divers congrès et manifestations internationales que timidement, tête baissée, ni organiser des semaines culturelles et économiques à l’étranger, ni participer aux Foires internationales massivement comme auparavant. Toutes ces entraves, temporaires, se dressent désormais devant le processus de développement économique des pays du printemps arabe, jusqu’à nouvel ordre. Cette situation négative dépassera les pays du Printemps arabe, pour atteindre les économies de leur environnement régional et international, qu’ils animaient auparavant par leur participation, leurs investissements touristiques et autres. Autrement dit, peut-on concevoir la participation actuellement de l’Egypte, la Tunisie, la Libye, le Yémen, la Syrie…et les pays voisins, dans les expositions internationales de tourisme, telles que le Marché international du voyage de Londres, par exemple ? Sachant que ces expositions drainent des fonds considérables pour le trésor du pays d’accueil. Et cela vaut aussi pour les congrès, les festivals, et les grandes manifestations touristiques ou autres. Peut-on dire que le Printemps arabe est l’automne des expositions, des festivals … et du tourisme en général dans les autres pays ? Si la réponse est positive, la parole de Dieu du verset suivant s’y appliquerait parfaitement : « Or, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est bénéfique. Comme il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est nocive. Allah sait tout, alors que vous ne savez pas. » (sourate Al Baqara, La vache, 216) Que Dieu nous assiste pour réussir A.S. Shakiry Copyright © A S Shakiry and TCPH Ltd. |
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