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L’Irak, centre du tourisme islamique
Il n’est pas concevable que le Magazine Tourisme Islamique (ITM) que je publie depuis 11 ans, en tant qu’Irakien, fier de mon identité, soit le fruit du hasard. L’idée de la publication d’un magazine dédié aux questions du tourisme en général, et à celles du tourisme dans le monde islamique en particulier, est la conséquence d’une étude sur le terrain approfondie, qui nous convaincu du bien fondé de cette œuvre journalistique, humaine et civilisationnelle. C’est donc, l’idée d’un natif d l’Irak, pays qui est considéré comme le centre du tourisme islamique, en raison de ses nombreux lieux de pèlerinage et sites religieux, notamment musulmans. L’Irak, n’est-il pas le lieu de mausolées honorant les prophètes, les messagers et les saints ? L’Irak, n’a-t-il pas donné naissance au plus grand Etat islamique après le décès du Prophète (PSL). Questionnons l’histoire sur le transfert de l’Imamat et du Califat avec le départ de Ali Ibn Abi Taleb, que Dieu le bénisse, vers El Kufa, et les événements qui s’en suivirent. Ayons également à l’esprit le rôle de la capitale Bagdad dans le progrès de la civilisation islamique et sa diffusion à travers le monde, ainsi que son impact positif – scientifique, littéraire, culturel, politique et touristique – sur les connaissances humaines. Après tout cela, n’avons-nous pas le droit, nous les Musulmans, de considérer l’Irak comme le centre du tourisme islamique, en guise de reconnaissance à son égard ? Mais, tout d’abord, qu’on se pose la question à nous-mêmes et à nos consciences, sur la situation du tourisme en Irak, avant de lui confier de porter le flambeau du tourisme islamique. Certes, l’Irak est passé par de nombreuses épreuves, telles que les guerres qu’on lui a imposées, les complots ourdis contre lui, les convoitises qu’il a suscitées et qu’il continue de susciter chez certains pays, et les jalousies dont il fait l’objet à cause de son rayonnement culturel, touristique et politique, aux niveaux régional, arabe, islamique et international. Et en raison aussi du fait qu’il a défendu et défend toujours les causes légitimes, à leur tête, la cause palestinienne. Malgré les problématiques abordées précédemment, nous estimons que cela ne pourrait que faire avancer davantage ce pays distingué sur la voie du progrès, afin qu’il reste porteur du flambeau de l’élite arabe et islamique, qu’il ne céderait jamais. La tenue du premier Sommet arabe à Bagdad, après le « Printemps arabe », et après la chute du régime révolu, n’est que la preuve que l’Irak a commencé à reprendre sa place et son rôle actif dans le concert des nations. Nous ne traiterons pas ici des questions politiques de l’Irak, qui ne sont pas de notre ressort. Note objectif, dans cet article, est de poser des questions aux formulations simples, et aux réponses larges. A savoir : où en est la politique touristique irakienne, après le « printemps arabe », qui n’est pas encore tout à fait terminé ? Quelles perspectives pour que le tourisme irakien puisse retrouver sa place d’antan, voire occuper une meilleure place, grâce aux potentialités touristiques (lieux de pèlerinage, stations d’estivage, riche patrimoine…), aux ressources humaines de hautes compétences scientifiques dont dispose l’Irak, à l’intérieur et à l’extérieur. Les destructions causées par les guerres imposées à l’Irak, peuvent être réparées partiellement grâce au tourisme, sans exagération. Le tourisme peut, en effet, contribuer à la résolution de quelques problèmes, à la restauration de quelques monuments, à la solution de quelques contraintes sociales, culturelles ou financières… Mais, à condition que les responsables irakiens mettent le tourisme à la tête de leurs priorités. Car le tourisme exprime la fraternité et l’affection entre peuples et nations ; il encourage l’emploi ; il procure les devises ; et opère une fusion entre les cultures de toutes les civilisations qui sont passées par l’Irak, à leur tête la civilisation islamique, en une formule humaine d’intérêt général. En conclusion, rien d’étonnant donc à ce que le Magazine Tourisme Islamique soit fière, en toute humilité, d’être le fruit des idées des natifs de l’Irak (qui sont d’origines arabe t musulmane). L’Irak ne mérite-t-il pas d’être le Centre du tourisme en général et du tourisme islamique ? Nous laissons aux intéressés par le secteur touristique le loisir de répondre à cette question. Copyright © A S Shakiry and TCPH Ltd. |
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Founded by Mr. A.S.Shakiry on 2011 - Published by TCPH, London - U.K | |||
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