Attention àla vengeance de la nature
Le Tsunami nous a mis face ànos responsabilités àl’égard de l’environnement. Notre planète a souffert des méfaits de l’homme : guerres, expérimentations nucléaires, déchets toxiques, mauvaise exploitation des ressources naturelles. Mais, il semble que la nature contre attaque. C’est une idée effrayante certes ; mais il se peut qu’elle soit la réalité que nous devrions confronter àl’avenir, s’il n’y a pas un changement profond dans notre orientation et notre comportement.
La sonnette d’alarme a été auparavant tirée par une élite d’avant-garde qui a fait une campagne de conscientisation au sujet des pratiques polluantes des grandes firmes. Mais, fin mars 2005, la mise en garde provient cette fois de 1 360 experts de 95 pays qui ont indiqué que la croissance démographique des cinquante dernières années a entraîné la pollution des deux tiers du système écologique de la terre : notamment la surexploitation de l’air et de l’eau.
Les résultats auxquelles ils ont abouti font partie du Rapport préparé par la Commission millénaire du contrôle de l’environnement de l’ONU. Ils ont affirmé que : « l’activité de l’homme exerce une telle pression sur les fonctions naturelles de la terre que le système écologique ne peut assurer la pérennité de la vie pour les générations futures. »
Les changements futurs peuvent engendrer des maladies. L’augmentation du nitrogène provenant des engrais qui transitent des terres agricoles vers la mer, peut encourager la prolifération des plantes nuisibles le long des côtes qui peuvent tuer les poissons et créer des « zones mortes » dépourvues d’oxygène. L’étude conseille aux gouvernements de procéder àde grands changements au niveau de la consommation, de la sensibilisation et pour l’adoption de technologies moins polluantes. Les gouvernements peuvent ou non suivre ces conseils. Il en est de même pour les grandes entreprises. Toutefois, le véritable changement vient des gens communs qui peuvent exercer des pressions àla base afin de créer un climat ne permettant pas une exploitation néfaste de l’environnement.
C’est une lutte qui ne peut se dissocier de l’appel àla justice, àla solidarité sociale pour éradiquer la pauvreté et l’exploitation de l’homme par l’homme. Tout en vivant dans un monde injuste, nous pouvons nous engager dans un processus pour le rendre meilleur.
Enfin, pour notre magazine, nous sommes heureux d’avoir terminé avec succès une année entière pour la version française de « tourisme Islamique ». Il faut àce propos féliciter et remercier M. Nour-eddine Saoudi pour les efforts qu’il a déployés pour sa réalisation. Nous sommes également heureux par la version espagnole de notre magazine que réalise le docteur Driss Bouissef Rekkab et dont la notoriété est en forte croissance depuis sa parution en janvier 2005. |