Euronews//04/07/2011
C’est en tous cas l’un des rares secteurs qui peut en ce moment soutenir l‘économie grecque. Alors que l‘été a commencé, les carnets de réservations sont presque tous pleins.
La baisse des prix des billets de ferry, la baisse des taxes d’aéroports et la baisse de la TVA ont rendu le pays plus attractif.
En Grèce, le tourisme représente 18% du Produit Intérieur Brut et 15% de la masse salariale du pays. 90% des visiteurs, en outre, sont Européens. Mais avec la levée des restrictions de visa pour les citoyens russes, cette proportion devrait rapidement changer.
Et pourtant, la saison avait très mal commencé :
“C’est toujours les touristes et le public qui subissent les grèves, explique cet homme.
D’accord, c’est comme ça dans tous les pays, dans les pays d’Europe et dans les pays démocratiques, mais là ce n’est pas l’idéal pour nous.”
La grève générale de 48h devait cesser aujourd’hui mais dans les ports d’Athènes plusieurs ferries sont restés bloqués.
“Nous voulions aller pour deux semaines sur une île, Antiparos, explique cette jeune femme. Mais on dirait que finalement on ne va pas y aller aujourd’hui. On va donc traîner dans les parages et voir ce qui va se passer.”
Les grèves et l’agitation sociale, c’est bien ce qui rebute les éventuels visiteurs… Ce dont a besoin l’industrie touristique pour vraiment redécoller à présent, c’est de stabilité. |