leSoleil -01/07/2011
(Québec) La région de Québec doit s'attendre à une croissance modeste de l'afflux de touristes en 2011 en raison, notamment, de la hausse du prix de l'essence et de la force du dollar canadien.
Selon les prévisions du Conference Board, le nombre de visiteurs augmentera de 1,3 % à Québec en 2011, par rapport à 2010, atteignant 4 831 000. La clientèle internationale croîtra de 3,2 %, mais les touristes américains se feront plus rares (- 0,3 %).
De leur côté, les touristes canadiens et québécois qui passeront au moins une nuit dans la Vieille Capitale seront plus nombreux de 64 000 (1,3 %).
La désaffection des Américains pour Québec ne serait que passagère et due à la faiblesse de l'économie américaine et à la force du dollar canadien, affirme le Conference Board. Dès 2012, ces touristes devraient être de retour à la faveur d'une reprise du marché de l'emploi au sud de la frontière.
À moyen terme, les perspectives s'avèrent «modérément positives» pour Québec, selon le Conference Board, qui prévoit une croissance moyenne sur cinq ans de 3,88 % de la clientèle internationale et de 1,74 % des touristes américains.
Les hôteliers et restaurateurs de la région seront ravis d'apprendre que le Conference Board prévoit que les touristes dépenseront de plus en plus d'argent lors de leur passage à Québec. De 2011 à 2015, les dépenses devraient s'accroître d'en moyenne 5,3 % annuellement.
Objectif atteint en 2015
Ces prévisions somme toute positives laissent à penser que l'Office du tourisme de Québec (OTQ) atteindra un an plus tôt que prévu l'objectif de croissance qu'il vient tout juste de se fixer, soit une augmentation des visiteurs de 12 % d'ici 2016. Or, selon le Conference Board, cet objectif sera atteint dès 2015.
De plus, au moyen d'un recentrage de ses campagnes de marketing et par des investissements dans de nouveaux événements, l'OTQ veut hausser du tiers ses recettes touristiques d'ici 2016. Toujours selon le Conference Board, grâce à l'accroissement de visiteurs, les recettes auront déjà augmenté de 30 % en 2015. |