Dans le cadre de son plan azur, le Maroc consacre une place importante àla diversification de ses produits. Ainsi, après le balnéaire, et le rural, il vise le tourisme de croisière ! C’est une nouvelle niche qui semble prometteuse. “Le Maroc a tous les avantages comparatifs pour développer ce produit. D’ailleurs le nombre des croisiéristes est en hausse constanteâ€Â, déclare Adil Douiri, ministre du Tourisme, qui présidait le séminaire Eductour, organisé àCasablanca le 3 mai. “Une progression de 40% pour la période 2000-2004â€Â, indique Jawad Ziyat lors de la présentation de la stratégie de développement du tourisme de croisière. Les atouts en faveur de cette nouvelle niche sont multiples : 3.500 km de côtes – “insuffisamment exploitées†de l’avis du ministre -, un climat idéal, une nature variée, un patrimoine culturel d’exception, une offre touristique diversifiée et une position géostratégique naturelle par rapport aux grands marchés de la croisière mondiale.
Un environnement qui amène les partenaires publics et privés àredoubler d’efforts pour encourager le développement de ce créneau. L’objectif est d’accueillir deux millions de croisiéristes pour la prochaine décennie. Un chiffre ambitieux pour lequel une stratégie s’articulant autour de quatre axes est mise en place. Dits 4P, ils concernent les ports et leurs infrastructures, les prestations de service, les produits touristiques et la promotion. A ce titre, une convention cadre portant sur le développement des ports prioritaires retenus (Tanger, Casablanca, Safi et Agadir) àcourt terme et àlong terme (Nador, Ifni, Dakhla, Saïdia) a été signée entre l’ODEP et l’ONMT d’une part, et d’autre part, par les professionnels du secteur (Association professionnelle des agents maritimes, Consignataires de navires et courtiers d’affrètement du Maroc, Association des agents maritimes consignataires de navires et stevedores du Maroc et la Fédération nationale des agences de voyages). Une dizaine d’opérateurs internationaux de la croisière ont assisté àla cérémonie. |