Cette 23ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis qui vient de se terminer le 2 mai a eu pour invité d’honneur l’Institut du monde arabe (IMA). Elle a accueilli 128 éditeurs, 247 exposants, dont 47 y participent pour la première fois. Les participants tunisiens représentent ainsi 30% des participants, ceci a quelque peu contraint les organisateurs àrajouter 20% àla superficie normale de la Foire.
Selon le directeur, M. Boubacar Ben Frej,l’actuelle édition adopte un ensemble d’orientations «nouvelles» tout en continuant les précédentes, et ceci, afin de réaliser un meilleur équilibre au niveau des titres proposés et de leur domaine de couverture (littérature, sciences, etc). Car il est nécessaire de varier les centres d’intérêt.
Outre l’aspect lecture, la manifestation propose une mise en exergue de nouvelles formes de livre, un espace consacré àla signature et àla présentation de certains ouvrages et des activités culturelles. Parmi celles-ci nous trouvons des colloques avec pour thème, entre autres: «La traduction àl’ère de la mondialisation» ou encore «le roman historique en Tunisie».
Une place particulière et importante àla poésie est réservée au cours de deux soirées -récital de poésie internationale traduite en arabe intitulées «Poèmes migrateurs». Mais la Foire ne se cantonne pas uniquement au Kram puisqu’elle se rend aussi àSidi Bou Saïd, et plus précisément au Palais Ennajma-Ezzahra avec une soirée durant laquelle Lotfi Bouchenak et Sonia M’Barek chanteront des poèmes tunisiens et étrangers (traduits en arabe). |