L'Économiste - 06-08 nov. 2009
Les hôteliers de la ville de Fès ont retrouvé le moral durant le mois de septembre. C’est ce qui ressort, en effet, des statistiques du département du Tourisme, qui font état d’une hausse des nuitées de l’ordre de 17% par rapport à la même période de l’année dernière.
Pour Driss Faceh, président du Conseil régional du tourisme (CRT-Fès), Fès a connu, cette année, des augmentations pendant la haute saison.
Notons que depuis le début de l’année, les nuitées dans les établissements d’hébergement touristique classés à Fès affichent une augmentation de 6% comparativement avec la même période de 2008. Aussi, les catégories d’hôtels classés 3, 4 et 5 étoiles cumulent presque 85% des nuitées totales enregistrées à Fès au cours du mois de septembre 2009. Selon les responsables du ministère, ces catégories d’hôtels affichent des résultats contrastés en termes de nuitées, en comparaison avec septembre 2008. Les catégories 3 et 5 étoiles réalisent une hausse à deux chiffres +15 et +23% respectivement, alors que les 4 étoiles accusent une légère baisse de 2%.
Pour sa part, le taux d’occupation des chambres dans les établissements d’hébergement classés s’est amélioré de 2 points pour atteindre 32% en septembre. Au cours des neuf premiers mois de l’année, il a connu une augmentation de 2 points par rapport à la même période de l’année précédente. Selon le rapport mensuel du ministère de tutelle, «la hausse des nuitées constatée en septembre (+17%) s’explique par les résultats positifs enregistrés tant par les touristes non résidents (+13%) que par les résidents (+41%)». Depuis le début de l’année, la hausse des nuitées (+6%) est due principalement à la bonne performance des résidents dont les nuitées ont augmenté de 34%, explique-t-on. Et d’ajouter, «les nuitées des non-résidents, quant à elles, ont baissé de 4%. Cela s’explique par le recul des nuitées du marché français (-13%), principal client de la ville». S’agissant de la durée moyenne de séjour (DMS), elle s’établit à 2 alors qu’elle n’était que de 1,7 au lancement du Programme de développement régional du tourisme (PDRT) en 2005. |