Voie-26 Juin 2009
Leader dans la promotion touristique et hôtelière en Afrique sub-saharienne, de 1970 jusqu'aux années 1990, l'industrie touristique ivoirienne se meurt, faute d'initiative et d'imagination innovatrices de ses animateurs ; tant politiques, administratifs que du secteur privé.
Certes, l'on continue de parcourir les foires et salons extérieurs ; sans documentation P.L.V. sans aucun résultat pour nos hôtels qui restent désespérément vides. Tout comme nos sites touristiques à l'abandon. Notre destination touristique n'a plus la cote des Tours-opérators ; encore moins celle des vacanciers ; touristes ; hommes d'affaires ; congressistes ; et surtout, que l'on n'invoque pas la crise sociopolitique pour expliquer la léthargie et le déclin du Tourisme en Côte d'Ivoire ces dernières années. Sans citer de pays, nous pouvons affirmer que certaines nations en crise connaissent une croissance touristique .
Au lieu de nous précipiter en villégiature en Europe pour assister aux foires, préoccupons-nous de développer le tourisme ivoirien en proposant des "produits-d'appel" ; des circuits, touristiques, des manifestations nationales ou internationales qui vont générer l'aflux des visiteurs. Oui, la Côte d'Ivoire post-crise peut encore positionner son industrie touristique: d'Affaires, de Congrès, du Balnéaire, Sportif, d'Eco-tourisme, Culturel, Religieux, Artistique et Musical.
Pour refonder notre industrie touristique si pourvoyeuse de dévises fortes et d'emplois, le président Laurent Gbagbo doit initier (maintenant et non pas après la crise) une "Régate-maritime" internationale, sportive, touristique, médiatique qui remettra "la Côte d'Ivoire is back" sur le marché mondial des destinations touristiques les plus prisées ! - Et les retombées pour notre économie PPTE !" seront plus que positives. Pour ceux qui l'ignorent, le touriste qui visite notre pays en une semaine, y laisse plus d'argent que ce que génère une tonne de café, de cacao, d'anacarde.
Oui, c'est environ 700 000 F que nous laisse ce touriste : en taxi, bus, wôrô- wôrô, hébergement-hôtelier, repas au maquis, excursions d'agence de voyage, achat au supermarché, achat de souvenirs d'artisanat, frais de pressing, pourboires divers ! Mieux, certains touristes sont de potentiels hommes d'affaires qui investissent des millions dans notre économie. Pourvu que l'on sache les attirer ici par une politique de redynamisation grâce à un "produit d'appel" comme la regate-maritime". Qui partira des Côtes européennes, passera aux larges des côtes américaines, pour aboutir en apothéose aux Côtes des bonnes gens ;
En Côte d'Ivoire, à Abidjan, lors de l'arrivée, se tiendra un "forum-international des investisseurs pour la reconstruction de l'industrie touristique en Côte d'Ivoire. D'autres produits d'appel tels que "La fête du riz, la chasse à l'Escargot, le concours du plus gros mangeur d'igname, l'ascension du Mont Tonkpi, le marathon, des plages Port-Bouet , Grand-Bassam, le festival-générations de Moossou et " permettront de sortir notre Tourisme de sa torpeur actuelle.
|