Des potentialités énormes et une aptitude à devenir un «pôle touristique privilégié» pour la wilaya de Sétif qui renferme de nombreux sites naturels et archéologiques. Les responsables du tourisme au niveau local en sont convaincus et estiment qu'il suffit d'une sérieuse prise en charge de ces potentialités.Les sources thermales en sont un exemple, elles qui font la réputation de Sétif qui compte cinq stations thermales, connues et répertoriés, dont Hammam Guergour est la plus importante. Cette station du nord de la wilaya de Sétif est en effet connue tant pour le débit de sa source que pour la qualité de ses eaux dont les vertus thérapeutiques sont avérées et lui confèrent «la 3ème place à l'échelle mondiale et la première à l'échelle africaine et arabe». Cette station, d'une superficie de 17 hectares et dotée d'un complexe thermal, est d'un «apport important» pour les finances locales, puisque la commune de Hammam Guergour en alimente annuellement son budget à hauteur de 15 millions de dinars. Située dans un cadre naturel, elle comprend 96 chambres, 38 appartements destinés aux familles, 2 restaurants, une salle de cinéma, un bloc médico-thérapeutique, un centre commercial et une piscine. De l'autre côté de la wilaya de Sétif, se trouve le complexe thermal de Hammam Sokhna, géré dans le cadre de l'investissement privé, et dont les eaux sont également réputées pour leurs bienfaits sur l'organisme, en particulier pour leur efficacité dans le traitement des allergies et des maladies de la peau.Les autres stations thermales sont Hammam Ouled Yelles, dans la commune de Mezloug, et Hammam Boutaleb dans la commune d'El Hamma. Il ne faut pas omettre que la wilaya de Sétif est réputée pour ses sites archéologiques qui attestent de la succession de plusieurs civilisations, à l'exemple de celui, mondialement connu, de Aïn Lahneche où ont été découverts des fragments d'outils fabriqués par l'homme et datant de près de 2 millions d'années. Des ruines, un temple, un château d'eau et des thermes romains, la citadelle byzantine, la cité des églises, le jardin Emir Abdelkader (ex-jardin d'Orléans), la mosquée El Atiq et l'incontournable et plus que centenaire Aïn Fouara (inaugurée au début de l'année 189.Des atouts pour l'ancienne Sitifis dont on devrait surtout visiter la ville romaine de Djemila (antique Cuicul), édifiée par l'empereur Nerva vers l'an 98 après Jésus-Christ et dont la reconstitution est considérée par les spécialistes comme «une merveille de précision». Classée patrimoine mondial par l'Unesco, Djemila occupe une superficie de 42 hectares et est en passe de devenir la clé de la promotion du tourisme culturel avec l'institutionnalisation du Festival international de la chanson arabe, dont la 3ème édition aura lieu cet été.
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