Lorsque l'on interroge les e-touristes, les trois 1ers critères qu'ils plébiscitent dans l'utilisation de sites de e-tourisme sont le fait de se connecter quand ils le souhaitent, de ne pas avoir àse déplacer pour préparer, puis de comparer facilement les offres en rapport qualité/ prix.
Ainsi, pour l'année 2006, 12,4 millions de Français, soit 40% des français partis en courts séjours marchands et en longs séjours, ont préparé tout ou partie de leurs séjours en ligne.
Parmi ceux-ci, 6,5 millions ont réservé ferme en laissant leur n° de Carte Bleue, sans avoir utilisé le mail, une télécopie, téléphoné ou s'être déplacés. Cela correspond àun taux de réservation en ligne de 21% des français partis alors que ce média n'est apparu réellement en termes de valeur utilitaire qu'il y a àpeine dix ans.
Pour la première fois ce taux de conversion en réservation dépasse les 50%. La confiance est làet l'ergonomie des sites de plus en plus performante et dédiée, alliée àdes contenus produits par des professionnels placés dans des cycles plus rapides de production/ adaptation aux demandes, portent leurs fruits.
Pour l'année 2006, en France, le montant des ventes entièrement réalisées sur Internet s'élève ainsi à4 milliards d'euros, estimé à7,7 milliards d'euros en "générées" par la préparation en ligne. L'évolution majeure de 2006 est l'augmentation des ventes directes des acteurs touristiques des domaines de l'hébergement, des activités de loisirs et récréatives, des parcs de loisirs, des transports, du patrimoine.
Quant on sait que près de 50% des prestataires n'ont pas encore mis en ligne de modules de réservation et que 44% des Français ayant utilisé Internet en 2006 ne l'ont pas utilisé pour préparer leur séjour, on mesure le potentiel àtrès court terme de ce media.
On peut àcela ajouter que son utilisation est fortement corrélée àl'âge et aux revenus, deux facteurs qui rentrent en ligne de compte pour le départ en courts et longs séjours. Ainsi les français partis en 2006 sont constitués à71% d'utilisateurs d'Internet (ayant ou non préparé en ligne).
L'impact d'Internet dans le tourisme se généralise également dans le voyage d'affaires, notamment pour les PME/ PMI et les professions libérales, le tourisme d'affaires, notamment en avant-vente, les relations Business to Business (sites Professionnels pour les agents de voyage et autres professionnels), les Tour Opérateurs (notamment étrangers) qui ciblent leur production sur Internet, les institutionnels territoriaux qui e-organisent leur territoire de façon réticulaire, les acteurs professionnels d'un territoire qui peuvent ainsi repérer avec quels autres professionnels se mailler pour que "l'union fasse la force" et que des produits cohérents soient visibles des touristes, la presse qui y puise les évènements et manifestations àrelayer.
Internet s’impose également comme norme ergonomique et technique pour tous les flux business to business, et concourt àdématérialiser tous les supports (tickets, vouchers, brochures, carnet de voyages…), raccourcir les cycles actions/ réactions, proposer dans toutes les offres des tarifs dynamiques en yield management, mettre en avant davantage de séjours thématiques/ par profils, segments, favoriser les achats jusqu'au dernier moment, accroître la zone de chalandise et la rendre plus expérientielle : on lance des produits segmentés et on analyse leur taux de réussite en ajustant l'offre, rendre toutes les prestations visibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. |