Nourredine Saoudi Le programme de mise àniveau des aéroports nécessite pas moins de 3,3 milliards de DH, selon le ministre de l’Equipement. Le montant global des investissements est réparti entre le développement aéroportuaire (2,6 milliards) et le volet équipement (660 millions de DH), àpartir de l’année en cours et ce, jusqu’à2008. Parmi les principaux projets de ce programme, l’extension de l’Aéroport Mohammed V de Casablanca. Le réaménagement de l’aérogare de Casablanca est une réponse àla demande croissante enregistrée au niveau de l’aéroport. Mais aussi un moyen de capitaliser sur la position de hub. Sur ce site, le projet porte sur la réalisation d’un nouveau terminal de 40.000 m2 de superficie et le réaménagement du bâtiment existant. Sont également prévues la construction d’une aire de stationnement d’avions pour le traitement simultané de 10 avions moyen-courrier et celle d’un réseau de voiries avec un parking de véhicules doté d’une capacité de 1.000 places. «Ce qui permettra de doubler la capacité de l’aérogare et passer à8 millions de passagers par an dès 2008», précise-t-on au département de l’Equipement. Pour rappel, en 2003 le nombre de passagers a été de quelque 3,8 millions au niveau de l’Aéroport Mohammed V. Le doublement de la capacité permettra également d’améliorer la gestion des flux passagers et des bagages, la séparation des flux arrivée et départ, le trafic national et international ainsi que de meilleures conditions de sécurité et de sûreté. L’objectif est de contribuer àfaire un «aéroville», avec des activités économiques et des emplois autour. A lui seul, le coût de ce projet est estimé à720 millions de DH. La livraison de l’aérogare est prévue en décembre 2006. Autres extensions prévues, celles des aéroports de Tanger, Al Hoceïma, Dakhla, Marrakech et Essaouira qui devront également développer des équipements de sécurité. Il s’agit de sites qui connaissent un important flux et qui permettront un retour sur investissement dans des délais courts. Bien entendu, les réformes dans l’aérien sont conçues de manière àaccompagner et inciter le développement touristique conformément àla Vision 2010. En revanche, la poursuite de la libéralisation impose une nouvelle politique sectorielle, précise-t-on au département du Transport |