Après la disparition d'Air Afrique, de Nigeria Airways et de Ghana Airways, les Africains de toutes conditions rêvent pour leur continent de grandes compagnies àl'instar des majors d'Asie, d'Europe et d'Amérique.
A la disparition des compagnies "historiques " àsavoir Air Afrique, Ghana Airways, Air Gabon, Cameroon Airlines, Nigeria Airways, de nombreuses petites compagnies privées ont été créées àtour de bras pour combler le grand vide laissé par le réseau des compagnies défuntes. Leur capacité d'action reste limitée, la desserte des pays et des villes insuffisante et aléatoire. La vétusté de la flotte, la faible productivité du personnel, les difficultés d'accès àdes ressources suffisantes pour financer les acquisitions d'avions et les opérations courantes d'exploitation sont autant de handicaps auxquels elles sont confrontées. Globalement, leur performance est en deçàdes normes de sécurité et de professionnalisme requis par une clientèle de plus en plus exigeante, et leur contribution au développement et àl'intégration demeure marginale.
En effet, comment se rend-on aujourd'hui de Cotonou ou Lomé par exemple, au Niger, au Tchad, en République Centrafricaine etc. ? Comment se rend-on de certains pays d'Afrique de l'Ouest aux Etats-Unis, dans les pays du Golfe ? Certes en passant par un pays d'Europe. Le déplacement des biens et des personnes est donc devenu une gageure : situation totalement pénalisante pour les économies des Etats africains.
Promouvoir la création d'une compagnie régionale àvocation internationale tant attendue par les Africains et capable de combler le vide laissé par les compagnies défuntes, c'est la mission assignée àla SPAR constituée le 15 septembre 2005, présidée par Gervais Koffi Djondo et dont le capital est détenu par les institutions financières de l'Uemoa, de la Cedeao, le Groupe Ecobank et le secteur privé dont la chambre de commerce et d'industrie de la Sadc.
Depuis son installation, la SPAR a travaillé d'arrache-pied pour atteindre et ce dans les délais les objectifs qui sont les siens. Ainsi la première étape de la réalisation de ce projet a été franchie avec succès, c'est-à-dire l'étude de faisabilité, élément fondamental àtoute opération sérieuse. C'est dire que la naissance d'une nouvelle compagnie régionale pour l'Afrique occidentale/ centrale sera bientôt une réalité. |