La Journée nationale du tourisme saharien a été célébrée le 12 novembre àTozeur et Douz. Un programme exceptionnel a été concocté pour que la randonnée du désert soit un rêve extraordinaire.
Dès 8h30, les invités de la presse étrangère et nationale commencent àprendre place dans les calèches. Ils se rendent àla palmeraie pour un petit-déjeuner en plein milieu de la nature.
Déjà, le programme de la célébration de la Journée nationale du tourisme saharien est captivant. Plusieurs activités sont prévues afin que cette nouvelle édition soit inoubliable.
Le buffet du petit-déjeuner est installé sous une tente. Au menu, des spécialités tozeuroises pour que le folklore soit au complet. La cueillette des dattes est également au rendez-vous. Aussitôt le spectacle fini, il est temps de se dépêcher pour un autre moment fort.
C’est l’inauguration par le ministre du Tourisme du Golf des Oasis, une nouvelle infrastructure très originale qui aidera àpromouvoir le produit touristique saharien.
Par cette journée du samedi 11 novembre, la parole est donnée aux émotions. Munis de burnous pour se couvrir du froid du désert la nuit, tous les invités montent dans les 4x4 pour aller découvrir l’incontournable “Oung Jmelâ€Â. C’est au milieu des dunes de cette partie merveilleuse du Sahara de Tozeur que le fameux “Star Wars†a choisi d’installer une de ses planètes il y a quelques années. Et c’est dans ce décor que se dérouleront les épisodes de la grande soirée du désert. Mais bien avant ce dîner, un cocktail est organisé sur les dunes. Le spectacle est alors assuré par la nature. Un coucher du soleil comme on ne peut jamais en voir en dehors du Sahara donne une touche très romantique àces instants de sympathie. Quand le crépuscule emmène avec lui les derniers rayons du soleil, les dunes voient leurs hôtes redescendre pour rejoindre “La Guerre des Etoilesâ€Â. Au milieu des feux allumés pour l’occasion, on longe la piste jusqu’àl’entrée de la tente.
Une bande de musique brésilienne met l’ambiance. Les airs latinos ne manquent pas d’inviter le public àse déhancher sur les rythmes en savourant le bonheur du Sahara.
Pendant le dîner servi sous les tentes, les invités goûtent la soupe d’orge aux poulpes, les salades tunisiennes et les gros morceaux de viande d’agneau cuisinés àla mode traditionnelle avec du riz àl’orientale.
Ils se régalent alors avec ce festin sur fond de musique folklorique jouée par la meilleure troupe locale. Et la soirée de se poursuivre avec une autre bande Gipsy venue spécialement de Paris pour faire la fête au cœur du Sahara. “Oung Jmel†est toujours aussi attachant.
Paisible et ensorceleur par ses mystères, le désert reste l’une des plus belles œuvres de la nature.
Même si le départ est forcé, les invités auront été marqués àjamais par l’ambiance du Sahara tunisien. Tant mieux qu’un autre épisode les attend par cette journée du dimanche 12 novembre. A 7h30, on prend la route pour Douz. C’est dans une autre porte du désert que la Journée nationale du tourisme saharien sera célébrée. “Chott Jerid†est toujours aussi majestueux que d’habitude. il écrit tous les jours une énième partie de l’histoire du désert tunisien.
A Douz, Tijani Haddad, ministre du Tourisme donne le coup d’envoi de la course de méharis àla Place Hnich.
A l’issue du séminaire consacré àla situation actuelle et aux perspectives du tourisme saharien àDouz, le déjeuner est servi dans un campement réalisé par Adel Boussarsar en plein milieu des dunes de Laâfrane. Le projet est extraordinaire. Il n’y a pas moyen de stresser. Loin des fastes des palaces luxueux, ici c’est l’ambiance de l’aventure. On est vraiment dans le désert.
Et comme c’est beau d’y être!
D’ailleurs, on part avec un pincement au cœur. Le Sahara est magique ! A la Place Hnich, un mini-festival du Sahara est organisé àcette occasion pour une centaine de journalistes étrangers invités par l’ONTT àprendre part àla fête du tourisme saharien.
Le soir, un dîner de presse est organisé àTozeur. Le ministre répond aux interrogations des représentants de la presse internationale et les convie par la suite àdéguster des spécialités culinaires de la ville. On leur sert alors de la “Seffaâ€Â, la “Chakhchoukha†et la “M’loukhiaâ€Â. Dans ces différents plats, la viande de dromadaire est de la partie. Les invités partiront avec un goût d’inachevé, impatients sans doute de revenir l’année prochaine. |