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Le tourisme a ceci d'important, dernière découverte àl'échelle des plus hautes sphères des décisions officielles : le transport comme grande priorité parce qu'il est le meilleur support pour le porter.
Bien et loin. A la bonne heure. Si, bien entendu, celle-ci est respectée avec cette ponctualité qui manque tant aux prestataires du transport aérien notamment. L'appréhension des voyagistes àl'arrivée de la période des vacances, qui manifestent leur inquiétude même lorsque le billet est pris suffisamment àl'avance, que leur présence sur les lieux d'embarquement se fait àtemps et que toutes les informations sont recueillies auprès des instances concernées sur un éventuel retard, report ou un travers de toute autre nature.
C'est en tout cas le spectacle affligeant offert dans les aéroports du pays avec cette débandade des voyageurs et des prestataires de services toujours débordés par le flux des déplacements àpareille époque de l'année pour n'importe quelle destination, àl'extérieur ou àl'intérieur du sol algérien. Des vols en constante perturbation qui perdurent et qui ternissent l'image de la compagnie quelle qu'elle soit et quels que soient ses efforts pour venir àbout de possibles contretemps. Alors le choix est vite fait pour se tourner vers des offres plus sérieuses.
Pourtant, la compagnie nationale, àcoups d'annonces publicitaires, a fait un tabac autour de nouvelles destinations, notamment étrangères, de multiplications des vols, en direction surtout de la communauté émigrée qui, avec la sécurité revenue dans le pays, reprend le chemin des villes côtières avec des réservations pour des séjours carrément mensuels dans les stations balnéaires. L'exemple nous vient de Béjaïa, àtravers son aéroport qui améliore ses services et son infrastructure en assurant, cette année, pouvoir recevoir 10 000 voyageurs pour ces vacances, édition été 2006. A la bonne heure, encore une fois.
D'autre part, élément nouveau dans le paysage du transport aérien, la réception de deux nouvelles aérogares, en plus de celle de la capitale qui a déjàmis en fonction sa structure, celle de Sétif et de Chlef qui peuvent ainsi désengorger le flux des voyageurs vers l'est et l'ouest du pays. Une bonne chose qui aurait été d'un grand secours dans les années englouties dans l'insécurité, notamment celle des routes. D'où d'ailleurs, l'apport de la CNAN qui avait affrété ses car-ferries vers des villes côtières, au vu d'abord de cette donne sécuritaire, ensuite au vu des aéroports dépassés par la forte demande des voyageurs.
Aujourd'hui, pour des besoins de détente et des raisons touristiques, il est bien venu cet apport de la compagnie maritime vers laquelle il est aussi noté un engouement, en rapport avec les tarifs pratiqués et les destinations par excellence de vacances en bord de mer. De plus, il est revenu aussi ce déplacement par route, y compris de nuit. Reste une programmation rigoureuse et une attention accrue des chauffeurs, àcette pensée que ces routes très fréquentées en pareille période de l'année font craindre le pire.
Le transport donc, allié du tourisme, de sa relance et de son développement, oui mais àquel prix ? Celui de la qualité, de la rigueur, de l'attention et de la véritable notion de service public, tout bonnement. Attendons pour voir.
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