All Africa 3/3/ 2006
Dans la loi financière 2006 qui est le budget de la République démocratique du Congo, la redevance Fonds pour la promotion du tourisme (Fpt) a été remis àl'Office national du Tourisme (Ont). Cette décision de l'autorité budgétaire, prise après moult tractations au niveau des institutions de la République, a fait la joie des agents et cadres de l'Office national du tourisme. Et donc c'est l'Office national du tourisme qui devra ordonnancer et recouvrer ces fonds àson compte.
Cependant, une preuve de bonne gouvernance doit caractériser notamment les dirigeants de cet office de sorte que les fonds Fpt servent effectivement àla promotion du tourisme en République démocratique du Congo. Ce qui revient àdire que d'abord les droits et taxes liés àces fonds soient réellement imposés àtous les assujettis et qu'ensuite ces revenus soient affectés àla promotion du tourisme, notamment par la mise en valeur des sites touristiques répartis sur l'ensemble de la République démocratique du Congo. En effet, le Congo-Kinshasa est un des paradis touristiques au monde. La Rdc regorge une riche biodiversité dont certaines espèces uniques qui ne se trouvent que dans ses forêts et savanes.
Il importe de promouvoir cette richesse naturelle par des stratégies de marketing. Malgré cela, ces sites touristiques sont dans un état peu enviable. Bien que l'insécurité dans certaines de nos zones touristiques a freiné l'élan des touristes étrangers, maintenant avec le rétablissement de la paix dans l'arrière-pays un effort est attendu du staff dirigeant.
Au fait, les droits et taxes relatifs au Fonds pour la promotion du tourisme sont imposables àtous les opérateurs économiques dont les activités sont liées au tourisme. Ici, il y a les hôteliers, les restaurateurs, les agences de voyage qui sont les premiers concernés.
Ainsi, parmi les actes générateurs du Fonds pour la promotion l'administration fiscale, on retient notamment les redevances sur les nuitées, les prix de repas et boissons, les billets d'avions et les voyages fluviaux. Chaque hôtelier est tenu àpayer 5% de recettes de nuitées mensuellement. Il en est de même des restaurateurs qui paient 5% de leurs recettes de repas et boisson àl'Office national du tourisme. Aussi, sur chaque billet d'avion vendu au niveau national 5 Usd sont perçus et 30 Usd pour les billets vendus dans les vols internationaux.
Des amendes transactionnelles en cas de non paiement de ces redevances vont de l'ordre de 20 à100%. In fine une bonne canalisation de ces fonds permettront àl'Ont de se doter des moyens de sa politique.
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