La Tribune (27/12/2005)
L'aéroport international d'Es Sénia sera doté d'une deuxième piste d'atterrissage pour accueillir les gros porteurs de type Boeing 747. Ce projet d'envergure comporte également la réalisation de structures annexes, notamment l'extension du parking des avions ainsi que la modernisation des voies de circulation des avions. Le projet en cours devra moderniser la structure aéroportuaire pour plus d'attractivité et de confort pour les voyageurs.
L'offre technique élaborée par la direction des travaux d'Oran a vu la participation de trois entreprises qui se sont intéressées àce projet notamment, la société du Contrôle technique des travaux publics CTTP qui a soumissionné avec ADPI, un bureau d'études français dans certains chantiers àAlger ou encore SAETI, Société algérienne des études techniques des infrastructures qui a présenté une offre en collaboration avec un bureau d'études allemand DORCH Consult et, enfin, le bureau d'études français INGEROP qui a, lui aussi, fait une offre pour la réalisation de cette étude. Il faut rappeler par ailleurs qu'une subvention de l'ordre de 2,2 milliards de dinars a été allouée par l'Etat pour la réalisation de ce projet qui devra désengorger le trafic aérien dans cet aérodrome dont l'unique et seule piste -la deuxième étant désaffectée depuis quelques années déjà- est submergée depuis quelque temps par une importante densité du trafic aérien. Ainsi, le projet consiste àdoter l'aéroport d'une deuxième piste d'atterrissage parallèle àla première et qui sera d'une orientation de (70°-250°). D'une longueur de 3 500 mètres et large de 45 mètres, cette deuxième piste est conçue pour accueillir les gros porteurs et particulièrement le Boeing 747.
Il y a lieu de rappeler que l'aérodrome d'Es Sénia, est le seul aéroport de classe «A» àne posséder qu'une seule piste fonctionnelle àl'échelle nationale. D'un autre côté, le projet de renforcement de l'unique piste fonctionnelle qui est en service depuis plus de 20 années aurait pu amener les autorités aéroportuaires àenvisager la fermeture pure et simple de cette infrastructure àla circulation aérienne, avec tout ce que cela implique comme désagréments et complications.
Ainsi, le projet qui traîne depuis quelques années déjà, a fini par avoir l'aval du CEA et la levée des contraintes qui pesaient, notamment la variante qui visait la réalisation d'une deuxième piste en croisement avec la première.
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