Tribune de Genève//06/03/2012
Temel Kotil, son CEO de la compagnie aérienne, affirme que la fréquence au départ de Genève va augmenter.
«A Istanbul, nous sommes assis sur une mine d’or. Nous sommes à l’ouest de l’est et à l’est de l’ouest, aux portes du Proche-Orient, non loin de l’Afrique et de la Russie», une situation idéale, nous déclare Temel Kotil, CEO de la compagnie Turkish Airlines. L’homme ne cache pas son ambition, celle de devenir la première et meilleure compagnie mondiale, aujourd’hui au huitième rang.
Un dynamisme à l’image du pays: Istanbul construit un troisième aéroport, spécialement conçu pour les gros-porteur. Aujourd’hui, Turkish Airlines dessert 189 destinations, dont 40 en Turquie. Cette année, la compagnie ajoute un nombre record de nouvelles destinations comme Buenos Aires, Novossibirsk et Samara en Russie, Bilbao et La Coruña, Abidjan, Aalborg et Billund, Brême et Leipzig, Edimbourg, Ulan Bator, Kinshasa, Abuja et Kano en Afrique.
«Nous savons que 2012 ne sera pas une année facile pour l’économie, avec une stagnation en Europe. Mais d’autres marchés comme la Turquie, l’Asie et le Moyen-Orient sont prometteurs», nous déclare Temel Kotil. La Turquie dans l’UE? Le CEO botte en touche et refuse de s’exprimer sur le sujet. Notons que Turkish Airlines a été élue meilleure compagnie… européenne de l’année.
Avec une flotte d’une moyenne d’âge de six ans, Turkish Airlines peut voir venir. Quelque 90 avions ont été commandés chez Boeing et Airbus. Notons que 18 000 employés travaillent pour la compagnie à Istanbul, qui a transporté 32,9 millions de passagers l’an dernier, 12 millions en l’an 2000.
La compagnie fête cette année le 40e anniversaire de sa présence à Genève, reliée actuellement par quatorze vols hebdomadaires. «Leur fréquence va augmenter», promet Temel Kotil.
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