Û l'issue d'une année touristique plus qu'ordinaire, l'Office du tourisme de Québec veut rattraper le terrain perdu tout en préparant avec soin 2008 et les années suivantes. Pour ce faire, les marchés canadiens et américains sont dans la mire pour 2007.
L'année 2006 ne passera pas à l'histoire dans l'industrie touristique de la région. Et si elle le fait, ce sera pour son été désastreux où l'indice global d'activité touristique a chuté de près de 8% en juillet.
Le faible nombre de congrès, le manque de grands événements et une désaffection de la part des touristes québécois et ontariens seraient les principales raisons de ce très mauvais mois. Pierre Labrie, directeur de l'Office, tire des leçons de la faible performance estivale. «On devrait toujours, même dans les bonnes années, avoir une base de congrès et d'événements populaires sportifs ou culturels.» Il reconnaît toutefois que plusieurs organisateurs de congrès ont pu retarder leur visite en prévision de 2008.
En somme, l'année 2006 aura été affectée par un dollar fort, des contextes politique et économique particuliers aux Etats-Unis jumelés à une forte concurrence du Mexique et des Caraïbes, le prix du carburant et la concurrence de l'Ouest canadien.
Pour contrer ces tendances et permettre à l'industrie d'atteindre 2008 sur une belle lancée, l'Office du tourisme entend mettre l'accent sur le tourisme estival auprès des Américains, accroître le tourisme d'affaires canadien et américain et recentrer ses efforts outre-mer sur l'Europe occidentale et en particulier la France. L'année 2007 sera évidemment l'occasion pour l'organisme de promouvoir le 400ème sur toutes les tribunes.
Et, comme l'année débute invariablement sous la neige, l'Office lance sa plus vaste campagne de promotion de l'hiver en injectant 4 M$ dans les médias du Québec, de l'Ontario, du Nord-Est américain et de la France pour attirer les touristes dans la région. |