Ils sont formés par huit temples que relient des sentiers serpentant à flanc de trois collines (Lushishan, à l'E., Pingposhan, au N., Cuiweishan, à l'E.) ou jusqu'au fond de ravins.
Û mi-pente du Lushishan s'élève le Temple de la Bouddhéité (Zhengguo si), fondé sous les Sui (581-618), reconstruit dans son état actuel sous les Ming. La légende raconte qu'un moine du nom de Lu y aurait vécu en ermite dans une grotte sous la protection des fils du Roi-Dragon ayant pris forme humaine.
Plus à l'O., au pied du Pingpo shan, le Temple des Trois Montagnes (Sanshan'an) fut restauré sous le règne de Qianlong (1736-1796); dans la salle principale, colossale statue du Bouddha entouré des 18 arhats.
Û mi-pente du Pingposhan, le Temple de la Grande Misérable (Dabei si) fut fondé sous les Yuan, puis reconstruit en 1795 (la plupart des bâtiments actuels); dans le pavillon situé au fond de la première cour, statues d'arhat, en bois doré, datant de l'époque mongole (1276-1368); dans la deuxième cour, deux gigantesques ginkgos millénaires.
Le Temple du Roi-Dragon (Longwang tang), construit sous le règne de Kangxi, en 1672, s'étage un peu plus haut sur le flanc du Pingpo shan.
Encore plus haut sur la même colline, le Temple du Monde de l'encens (Xiangji si), fondé sous les Yuan, est le plus important des édifices religieux des Huit Grands Sites. Les bâtiments actuels datent du XVIIIe s. Une stèle reproduit le portrait d'Avalokitesvara (déesse Guanyin) sous une forme masculine probablement antérieure à l'époque Tang.
Au sommet du Pingpo shan,, Grotte des Perles précieuses (Baozhu dong), où, dit-on, aurait vécu un anachorète.
Au pied de la troisième colline (Cuiwei shan), Temple de la Lumière divine (Lingguang si), fondé sous les Tang (618-907), reconstruit par la suite. La pagode de Zhaoxian de 12 étages, détruite en 1900, a été relevée en 1959; on y a déposé une dent du Bouddha Sakyamuni dans un reliquaire en bois daté de 963.
Plus loin, toujours au pied du Cuiwei shan, le Temple de la Paix éternelle (Chang'an si), fondé en 1504, sous les Ming, reconstruit en 1671. Vous y verrez, à côté des bouddhas, des statues de culte taoïste , dont l'une , de grande taille, est celle de la déesse Niang Niang (littéralement les « dames»), à laquelle on s'adresse pour engendrer des garçons.
Information pratique:
30 km O. de Beijing, 10km à l'O. des Collines parfumées
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