Taiwan Info -23/1/ 2006 – L’année 2005 a été légèrement meilleure (+14%) que la précédente au plan du nombre d’arrivées de touristes étrangers, avec un record de 3,37 millions de personnes ayant visité l’île.
Cette amélioration a été la plus sensible dans les pays affluents de la région qui avaient fait l’objet d’efforts de communication particuliers, àsavoir Singapour (+42,%), le Japon (+27%) et la Corée du Sud (+23%).
La communication de l’office national du Tourisme s’est, l’année dernière, appuyée sur des supports variés, avec par exemple, au Japon, une campagne d’affichage colorée sur les Yamamote, les trains urbains qui parcourent la capitale, Tokyo.
On est loin néanmoins de la cible de 5 millions de touristes par an que s’est fixé le gouvernement àl’horizon 2008. Il est vrai que pour définir cet objectif, en 2002, les autorités taiwanaises avaient tablé avec optimisme sur une ouverture rapide des frontières aux touristes chinois.
Celle-ci n’est pas encore intervenue, et après la révision de la politique chinoise ordonnée par le président de la République dans son discours du 1er janvier, certains professionnels du tourisme craignent qu’elle ne soit ànouveau retardée. D’autres se disent en revanche confiants que les touristes chinois tant attendus arriveront dès le second trimestre.
Mais l’absence des touristes continentaux n’est pas le seul élément àprendre en compte : le nombre de complexes hôteliers de classe internationale et d’installations touristiques n’est pas encore suffisant – quoique les grands groupes du secteur s’appliquent àrattraper le retard –, et il n’y a pas assez d’informations (brochures, signalisation, sites Internet…) en anglais ou dans d’autres langues, ce qui rend le séjour plus compliqué pour les touristes ne parlant pas le chinois.
De fait, Taiwan reste largement méconnue au-delàde l’Asie du Sud-Est. Or, làoù Hongkong consacre l’équivalent de 2,8 milliards de dollars taiwanais pour sa promotion en 2006, on ne dispose ici que d’un budget neuf fois inférieur, note Jean Huang, en charge des affaires internationales àl’office national du Tourisme.
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