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Tourmag.com/ Dimanche 16 Novembre 2008
Selon le mode de calcul utilisé, mais aussi selon la date des données recueillies, tous les tours opérateurs (TO) n'ont pas la même perception des « paliers » en dessous desquels il conviendrait de faire bénéficier leurs clients d'une réduction de prix.
L'Union Professionnelles des Agences de Voyage en Belgique a interrogé les deux plus grands tours opérateurs du pays pour essayer d'y voir clair dans l'évolution des suppléments « fuel » réclamés aux clients.
Chez Jetair, on rappelle que « pendant le mois d'octobre, le prix du carburant moyen a baissé d'une tranche entière de 20 euros, un montant déduit de la somme du voyage nette ». L'adaptation de prix est valable pour les réservations déjà effectuées pour les départs à partir du 1er janvier 2009.
Pour toutes les réservations effectuées depuis le 10 novembre, la réduction est immédiatement déduite du montant du voyage, quelle que soit la date de départ.
Enfin, pour tous les dossiers Jetairfly.com déjà réservés, la réduction ne sera pas appliquée, mais elle le sera automatiquement pour les nouveaux dossiers.
Pour Thomas Cook, en revanche, il n'y a pas d'adaptation, ni à la hausse ni à la baisse, tant que le kérosène ne varie pas de plus de 15%, autrement dit, tant que le cours ne dépasse pas 824.77€/tonne à la hausse ou 609.61€/tonne à la baisse.
Il n'y aura donc pas de réduction pour les départs de janvier 2009.
Or, après avoir collationné l'ensemble des données relevantes (cours du brut, cour du kérosène, cours du dollar...) sur base de données « publiées, objectives, sérieuses et aisément vérifiables », l'UPAV est arrivé à la conclusion que, avec une diminution des prix pétroliers de l'ordre de 18 %, on est passé sous le palier de 597 euros la tonne, soit les conditions requises pour l'application d'une première tranche de diminution des prix.
L'Union professionnelle ne comprend pas ces différences et estime que « les tour opérateurs ne jouent pas le jeu de la transparence et ne se basent sur aucune donnée objective et vérifiable pour le calcul du coût du carburant, ni celui du dollar.
Ceci alors que, crise économique aidant, les clients retardent le moment de réserver, il y avait pourtant là une formidable opportunité d'apporter un message réellement positif pour relancer la machine ». On ne saurait mieux dire.
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