Agence de Presse Sénégalaise —16/05/2010
Le Sénégal peut présenter une nouvelle offre de produits touristiques avec la région de Tambacounda (est) qui regorge de potentialités inexploitées dans ce domaine, a affirmé l'inspecteur régional du tourisme, Jean-Pierre Ndecky.
"Si aujourd'hui le Sénégal veut présenter de nouveaux produits (touristiques), c'est avec la région de Tambacounda", a-t-il dit, en marge d'une réunion préparatoire à la participation de la région au Salon international de tourisme d'industries culturelles et d'artisanat d'art (TICAA) prévu du 28 au 30 mai à Dakar.
"S'il y a d'autres produits à offrir aux tours operators, aux pays émetteurs, c'est avec la région de Tambacounda qui a des potentialités inexploitées", a poursuivi M. Ndecky, notant que le Salon TICAA sera l'occasion de bien vendre la destination orientale, en exposant les produits dont elle dispose.
"Tambacounda a le plus grand parc de l'Afrique de l'Ouest, nous avons des zones amodiées, une zone d'intérêt synergétique, les monuments coloniaux de Bakel, les chutes de Dindéfélo", situées dans la nouvelle région de Kédougou, qui relève encore de l'inspection régionale du tourisme de Tambacounda, a-t-il noté.
A cela, il faut ajouter que du point de vue culturel, "les ethnies minoritaires qui ont gardé l'aspect authentique de leur culture" sont autant d'atouts à faire valoir, selon Jean-Pierre Ndecky.
Auparavant lors d'une rencontre organisée par une mission de l'ANPT venue informer les acteurs du tourisme sur les modalités de participation au TICAA, le coordonnateur du Salon de tourisme, Amadou Thiam, avait recommandé aux participants de tâcher de montrer, au cours de leur exposition, le film "Les fils du caméléon" tourné sur les Bassaris, qu'il a qualifié de "meilleur film sur la région".
"Quand je voyage, je l'ai toujours avec moi", a indiqué M. Thiam, estimant que ce documentaire "donne une autre vision du Sénégal".
Au cours de cette même réunion, le chef du service régional du tourisme avait évoqué la nécessité pour les collectivités locales de "ressusciter" les festivals qui étaient organisés dans les départements de la région qui étaient Kédougou, Bakel et Tambacounda et de les inscrire dans "un agenda culturel". Il avait également affirmé que si ces manifestations son organisées sans être "vendues", cela n'en vaut pas la peine.
"La région de Tambacounda n'a pas à envier aux régions côtières qui n'ont que le balnéaire à vendre, qui aujourd'hui est un produit dépassé", a poursuivi M. Ndecky, avant de conclure : "Nous, nous avons des potentialités touristiques qui ne sont pas exploitées du tout". |