Nouvelle République /19-03-2008
Les bains de la station d'Aïn El Ouarka, fermés devant les citoyens, durant le mois de mars, par les services du contrôle de la qualité, attendent d'être aménagés conformément aux normes en vigueur. Ces projets lancés à travers cette zone thermale pour un investissement de l'ordre de 37 millions de DA, au titre des programmes ordinaire et complémentaire, portent sur l'embellissement de l'environnement, l'aménagement urbain et le renouvellement de la voierie (AEP, assainissement et l'éclairage public).
Parallèlement, le gestionnaire de la station a entrepris des travaux de rénovation des bassins de natation et la rénovation des réseaux vétustes. Les travaux de relance touristique du village d'Aïn El Ouarka de 500 familles, et qui reçoit, chaque année, la visite de 2 500 curistes, visent, également, à la suppression des tables à l'intérieur du tissu urbain, l'achèvement des locaux commerciaux en cours de réalisation, le raccordement du village aux fibres optiques sur une distance de 24 km.
Le centre de détente des moudjahidine sera réceptionné, prochainement, avec ses bassins de traitement thermal, 24 bungalows équipés, ses structures de restauration et autres commodités. Cet établissement est, toutefois, confronté à la baisse de la température des eaux thermales (de 46° à 38°) d'où le recours, prochainement, à la mobilisation d'équipements qui permettront de préserver les eaux thermales chaudes pour les transférer vers le centre à l'état naturel.
Les bassins d'épuration des eaux usées souffrent, également, de l'obstruction des canalisations d'eaux usées se déversant dans le lac voisin d'Aïn El Ouarka, un site classé zone humide où vivent des espèces ornithologiques protégées. Outre la suppression des points noirs sur le CW03 reliant la station thermale d'Aïn El Ouarka à la RN 47 (24 km), la wilaya de Naâma a débloqué un montant évalué à 170 millions de DA, pour rénover les routes et l'ouvrage d'art ancien, ajoute-t-on. Pour sa part, le président d'APC a jugé souhaitable d'organiser des campagnes de reboisement pour protéger les terres de l'érosion, en réalisant des ceintures vertes et en renforçant les sources contre les débordements en cas de pluies torrentielles. La consultation locale pour l'étude des espaces d'extension touristique a permis, selon le directeur du tourisme, de recenser les potentialités hydrogéologiques des sources thermales et leur exploitation en fixant leurs composants géologiques, archéologiques et autres.
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