Le rapport 2007 du forum économique mondial l’a bien démontré, l’Algérie est l’un des pays ayant le plus progressé en matière de compétitivité économique.
Cela n’a pas d’ailleurs laissé les investisseurs potentiels insensibles. Ces derniers se bousculent au portillon et sont nombreux àfaire-part de leurs projets. En Algérie, les Emiratis sont bien décidés às’imposer sur le marché.
D’ailleurs, un dossier consacré àl’investissement Emirati au Maghreb publié par le mensuel Arabies fait état de 33 milliards de dollars d’investissements attendus des différents groupes émiriens, au cours des prochaines années,
Aussi, l’investissement et les outils nécessaires àsa promotion, tels le financement et le suivi, ont accaparé une bonne partie des débats. Il est vrai que le ministre émirien des Affaires financières et de l’Industrie, M. Mohamed Khelfane Ben Kherbasse a annoncé que les investissements des Emirats arabes unis en Algérie ont dépassé 10 milliards de dollars en 2006. Il serait utile de rappeler dans ce contexte que le président de la société Emaar, Mohamed Alabbar, avait présenté en 2006 au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, les maquettes de la restructuration d’Alger pour faire de la capitale une véritable grande métropole.
Le coût de l’opération est évalué à28 milliards de dollars, répartis entre cinq grands projets : le développement de la baie, la Cité de la santé, la restructuration de la gare d’Agha, la cité technologique de Sidi Abdallah et le complexe touristique Colonel Abbès. D’ailleurs le groupe est en train d’installer sa filiale algérienne Emaar Algérie est certains de ses projets sont en phase de maturation, notamment son projet de complexe touristique àZéralda, et ce après avoir obtenu les assiettes foncières nécessaires àsa réalisation.
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