El-annabi/ 18-02-07
Le ministre du Tourisme algérien, Nourredine Moussa, a estimé que les opérations de privatisation qui concernent les hôtels publics ne sont pas un objectif en soit et que le but recherché est l’amélioration du rendement et de la qualité des services.
Le ministre du Tourisme, qui était l’invité de Foutour Essabah, le rendez-vous hebdomadaire d’El Khabar, a noté qu’il y a actuellement plus de 1064 hôtels répartis sur tout le territoire national, dont 64 relevant du secteur public, soit 7% du parc hôtelier. Dans le même contexte, Nourredine Moussa a indiqué que le secteur hôtelier public possède 28 mille lits d’un total de 85 mille, ainsi le but de la privatisation réside en premier lieu dans l’amélioration du rendement, soulignant que le processus de privatisation est géré par le ministère des participations et que le ministère du Tourisme n’est que représenté dans le Conseil des Participations de l’Etat.
Le ministre du Tourisme a insisté sur ce qui est utilisé pour les grands hôtels se basant sur deux approches, ou le tout est vendu car vous avez besoin de ressources financières ou bien ces hôtels ont besoin d’une réhabilitation et d’une qualité de gestion et être capable ainsi d’avoir recours àdes privatisations partielle ou totale ou àla privatisation de gestion. L’Etat n’a pas jugé nécessaire de privatiser les hôtels Al Djazair et l’Aurassi, ajoutant « nous n’avons pas besoin de vendre les murs, nous pouvons privatiser la gestion, alors que le reste des hôtels est mis sur le marché ».
Il a nié le fait que les hôtels qui ne sont pas concernés par la privatisation souffrent de mauvaise gestion ou d’un déficit, notant que l’Aurassi a enregistré des bénéfices et un surplus de 450 millions de dinars en 2005, soulignant que 58% des clients de l’Aurassi sont des étrangers. Le ministre a révélé que la privatisation de cinq hôtels a été effectuée alors que deux opérations ont échoué. |