Africatime 28-09-07
Un cahier des charges régissant le secteur du tourisme médical est actuellement en gestation au sein du ministère de la Santé publique.
Ce cahier des charges devrait définir les droits et devoirs de tous les intervenants dans le secteur, notamment les médecins, les patients, les agences de voyages et les cliniques afin d’éviter les dépassements et améliorer la qualité des services dans le secteur.
Le tourisme médical se développe en Tunisie, où les prix sont de plus en plus bas.
Notre pays profite également de sa proximité avec l’Europe pour développer des services adoptés aux besoins de la clientèle européenne, notamment la chirurgie esthétique et le thermalisme.
Des agences de voyages agréées par l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) comme Estetika Tour se multiplient et proposent des formules fort alléchantes.
Ces services vont de la consultation gratuite sur les sites web au soutien psychologique après les soins en passant par une convalescence dans un hôtel.
Pour faire face à une concurrence de plus en plus rude, les agences spécialisées dans le tourisme de santé sont contraintes de proposer des prix de plus en plus bas.
Les opérations de chirurgie esthétique sont généralement 50% moins chères qu’en Europe occidentale mais restent relativement plus coûteuses que celles proposées par certains pays de l’Europe de l’Est et d’Afrique.
La qualité des services ne cesse toutefois de s’améliorer grâce à des médecins de grande réputation souvent formés en Europe et aux Etats-Unis.
Les pouvoirs publics prévoient également le développement de l’infrastructure liée au tourisme médical.
Des privilèges fiscaux et fonciers seront en effet accordés aux investisseurs pour créer une cité médicale intégrée, des villages dédiés à la thalassothérapie et des centres de convalescence au sein de plusieurs cliniques.
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