Management & Nouvelles Technologies - 24 août
S'il y a une seule station touristique qui pourrait être très compétitive et ne connaître de crise c'est bien celle de Tabarka, qui jouit de plusieurs atouts, avec le tourisme balnéaire, culturel, de golf, de chasse, alliant montage, nature, ainsi que la plongée sous-marine.
Toutefois et malgré les efforts louables des autorités publiques, cette station demeure marginale, délaissée et surtout handicapée en ce qui concerne l'accès à partir de Tunis.
D'ailleurs, comment expliquer que les travaux sur le tronçon routier Béja-Nefza, long de 40 Km, durent depuis 14 mois de travaux et semblent s'éterniser, mettant les usagers en situation de réel danger, surtout pendant la nuit ? On est tenté de penser qu'aucun décideur de haut rang n'a emprunté cette voie depuis une année, et rien ne peut expliquer cet état délabré d'une vraie piste indigne de la Tunisie moderne et qui constitue pourtant la principale voie de passage pour près d'un million de touristes algériens venant passer leurs vacances en Tunisie.
Ayant dernièrement empreinté la route Tunis-Tabarka dans les deux sens, nous avons constaté l'absence de panneaux signalétiques, et de conseil sur l'itinéraire à suivre pour contourner ce tronçon, un état de fait qui dure depuis plus d'une année et qui porte atteinte à l'image de marque de cette partie du pays. N'ayons pas peur des mots, cette région semble oubliée puisqu'elle n'a pas eu droit aux investissements et à l'attention nécessaires pour son développement ou plutôt son décollage touristique.
Il est dommage et triste que la station de Tabarka ne soit pas déclarée zone de développement touristique prioritaire, et ce malgré un réel potentiel et sa proximité du plus grand marché touristique actuel de la Tunisie, à savoir l'Algérie dont on estime le potentiel d'ici à 2012 à 3 millions de touristes par an
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