Xinhua, 19 juin 2008
Le nombre d'arrivées touristiques à Maurice est en hausse de 5,9% entre janvier et mai par rapport à la même période l'année dernière, selon les derniers chiffres publiés par le Bureau central des statistiques (BCS) à Port-Louis mercredi 18 juin.
La croissance pour le mois de mai est estimée à 3,7 % par rapport à l'année dernière, a ajouté le BCS.
Pour les cinq premiers mois, la destination mauricienne a accueilli 402 036 touristes et 67 705 pour le seul mois de mai.
Le principal marché de Maurice, la France, maintient son fort taux de progression affiché depuis le début de 2008. 17 408 Français ont séjourné à Maurice au mois de mai (+20,6%) et ils sont 116 275 pour la période janvier-mai (+14,8%)
Le marché britannique, deuxième marché européen de la destination, maintient lui aussi sa progression avec 8 468 visiteurs en mai (+5,1%) et 41 760 visiteurs pour les cinq premiers mois (+8,6%).
Ces chiffres ont été accueillis avec satisfaction par le ministre mauricien du Tourisme, Xavier-Luc Duval qui a fait remarquer qu'en dépit de l'ambiance morose dû à l'augmentation des prix du pétrole et par conséquents des billets d'avions, la destination Maurice reste encore très prisée.
"Avec le shift du pouvoir économique de l'ouest à l'est, Maurice compte se tourner davantage vers l'orient notamment vers l' Inde, la Chine, la Russie. L'accent sera également sur le marché régional en particulier vers l'Afrique du Sud, La Réunion et l'Australie. Ces marchés continuent d'afficher des taux de croissance à deux chiffres, pour les cinq premiers mois de 2008", a déclaré M. Duval.
Tenant en considération cette nouvelle configuration, le ministère du tourisme et l'Office du tourisme de Maurice (MTPA) conjointement avec le secteur privé comptent revoir leur stratégie.
Dans ce contexte tous les représentants de la MTPA à l'étranger ont été invités à se rencontrer à Maurice la semaine prochaine " afin de revoir la stratégie globale de promotion à l'étranger et d' être proactif sur les principaux marchés porteurs afin de mieux faire face à la crise économique internationale".
|