Nourreddine Essaoudi
Le 10ème sommet de la Francophonie a adopté samedi27 novembre une "Déclaration de Ouagadougou", qui réaffirme les grandes priorités de la francophonie, "espace solidaire pour un développement durable".
Dans ce document de 14 pages, les chefs d'Etat et de gouvernement francophones déclarent notamment que le développement durable repose sur "cinq piliers":
"La gestion maîtrisée et saine des ressources naturelles, un progrès économique inclusif et continu, un développement social équitable faisant appel àla tolérance et s'appuyant sur l'éducation et la formation, des garanties de démocratie et d'Etat de droit àtous les citoyens, et une large ouverture àla diversité culturelle et linguistique".
La déclaration rappelle les grandes priorités en matière de droits de l'Homme et de respect de la démocratie, et se prononce sur le terrorisme. Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage ont décidé de tenir leur prochain sommet en Roumanie en 2006, et au Québec en 2008. Ils ont, par ailleurs, accepté la demande de l’Arménie, la Croatie, l’Autriche, la Géorgie et la Hongrie de siéger au sein de l’OIF comme membres observateurs, et de La principauté d’Andorre et de la Grèce comme membres associés. Toutefois, ils ont rejeté les demandes de l’Albanie et de la Macédoine, déjàmembres associés, de devenir membres de plein droit. Ce dixième sommet de la Francophonie, le quatrième en terre africaine après ceux de Dakar en 1989, de Grand Baie (île Maurice) en 1993 et de Cotonou (Bénin) en 1995, avait été ouvert vendredi matin, en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président français Jacques Chirac, sous le thème : "La Francophonie, espace solidaire pour un développement durable". |